Jay-Jay Johanson
Nom de naissance
Jäje Johanson
Naissance
Sweden
Biographie
Avec son look de premier de la classe et sa voix fragile et juvénile, le Suédois Jay-Jay Johanson (né en 1969) est aux antipodes du crooner des années 1950. Artiste méconnu, il s'est fait le spécialiste de la chanson mélancolique à travers les délicats albums Whiskey (1996) et Tattoo (1998). Dix ans après, ce chanteur discret est toujours l'artisan d'une pop electro minimaliste sur les albums Self Portrait (2009) et Spellbound (2011). Son succès, en particulier dans l'Hexagone, ne se dément pas et vingt ans après ses débuts, il peut fêter cette constance avec la sortie de son dixième album intitulé Opium (2015).
Jäje (dit Jay-Jay) Johanson est né en 1969 à Trollätten, en Suède, et grandit dans la ville de Skara.
En 1994, il découvre le trip-hop grâce à l'album Dummy de Portishead. Après quelques essais avec Erik Janson, il est contacté par la major BMG et enregistre son premier album, Whiskey, paru en 1996. L'artiste y mélange trip hop, jazz, drum'n'bass et country. Les singles « It Hurts Me So » et « So Tell The Girls That I'm Back In Town » reçoivent un accueil favorable.
Deux ans plus tard sort Tat(t)oo, dans lequel deux titres comportant un peu de français sont à souligner : « Quel dommage » et « Jay Jay Johanson » ; puis en 2000 suit l'album Poison. À la différence des deux albums précédents, Jay-Jay Johanson s'entoure d'un vrai groupe.
Antenna sort en 2002. Cet album est moins mélancolique et plus expérimental que les précédents. Il est suivi par Rush en 2005 qui ne reçoit pas le succès espéré, peut-être à cause de son coté plus dancefloor. Discret au possible, cet artisan d'une musique electro minimaliste conduit son oeuvre à sa guise, hors des sentiers battus et des plans marketing avec les albums successifs The Long Term Physical Effects Are Not Yet Known en 2007, Self-Portrait en 2009 puis Spellbound en 2011 et Cockroach en 2013. Sa dixième production sortie en 2015, Opium, marque les vingt ans de carrière d'un artiste dont le succès ne se dément pas d'album en album.