Hatebreed

Naissance

New Haven, Connecticut, United States

Biographie

C’est à Bridgeport, dans le Connecticut, que Jamey Jasta, Dave Russo, Larry Dwyer et Chris Beattie, fans de thrash metal et de punk, forment en 1994 le groupe Hatebreed. Admirateurs de mastodontes tels que Metallica, Slayer ou encore Sepultura, les musiciens de Hatebreed se font la main sur une première maquette de trois titres avant de passer aux choses sérieuses avec l'EP Under the Knife, publié sur un label indépendant en 1996. Malgré quelques mouvements de personnel, le groupe entre en studio pour enregistrer Satisfaction Is the Death of Desire (1997). D’emblée, Hatebreed se fait remarquer par les critiques et l'album sera même promu au rang de classique du genre post-hardcore avec les années. Grâce à ce soudain coup de projecteur, tout s’accélère pour Hatebreed qui tourne avec des groupes tels que Napalm Death ou Deftones, s’échappant de la côte est américaine pour partir à la conquête du monde après avoir signé son premier contrat discographique avec une major, Universal en l’occurence. Le second opus de Hatebreed, Perseverance, qui paraît en 2002, consolide l’aura naissante du groupe, tant grâce au chant habité de Jamey Jasta que par la présence du guitariste de Slayer, Kerry King, venu adouber la formation. En coulisses, un jeu de chaises musicales s’installe entre les musiciens, ce qui n’empêche pas Hatebreed de produire un nouvel opus dès 2003, The Rise of Brutality, porté par le single « This Is Now ». Supremacy suit trois ans plus tard en 2006, et en 2009, peu avant la publication de For the Lions, Wayne Lozinak réintègre Hatebreed en tant que guitariste en lieu et place de Sean Martin, qui souhaite se consacrer à sa famille et son salon de tatouage après une décennie de bons et loyaux services. La décennie 2010 voit Hatebreed enrichir sa discographie de deux nouveaux chapitres, The Divinity of Purpose en 2013 et The Concrete Confessional en 2016, tandis que la suivante s’ouvre dès 2020 avec Weight of the False Self.

Fortement inspiré par le punk et le hardcore de la Côte Ouest des Etats-Unis, le groupe de metal Hatebreed se forme dans le Connecticut en 1994 autour du chanteur Jamey Jasta. Larry Dwyer (guitare), Chris Beattie (basse) et Dave Russo (dit Rigg Ross, batterie) forment l'ossature du groupe qui multiplie les premières parties à ses débuts.

Entre hardcore et metal

Après l'EP Under the Knife en 1996, l'album Satisfaction Is the Death of Desire sorti sur Victory Records en 1997 est comparé à Slayer et Sepultura par une critique enthousiaste. Le label Republic (Universal) signe le groupe pour les albums suivants, Perseverance (2002) et l'excellent The Rise of Brutality (2003). Hatebreed se fait connaître du public européen par une grande tournée avec Slayer et Slipknot en 2004.

L'album Supremacy, en août 2006, introduit le guitariste Frank Novinec au sein d'un quintette dont les changements sont fréquents. Le mois suivant, le guitariste Lou Boulder Richards (démissionnaire du groupe en 2002) est retrouvé suicidé à son domicile.

Pour les lions

Rien semble arrêter Hatebreed qui participe à l'Ozzfest en 2007 et publie le DVD Live Dominance en septembre 2008. L'album For the Lions semble une récréation pour le groupe qui reprend des titres fétiches de Metallica, Suicidal Tendencies, Slayer et Black Flag. En septembre 2009, Hatebreed sort son sixième album studio. Accusé en 2012 de véhiculer des thèses racistes par la chaîne CNN, Hatebreed se voit finalement blanchi de ces accusations. Cette controverse n'empêche pas le groupe d'être au mieux de sa forme sur The Divinity of Purpose en 2013, puis The Concrete Confessional en 2016, qui prolongent la collaboration du groupe avec le producteur Zeuss, alias Chris Harris.