Kobo

Biographie

Parfois, sur les épaules, un ange et un démon conseillent des choses opposées. Le problème est de savoir auquel se fier… Des deux côtés de Kobo, deux issues distinctes. Comment suivre sagement le droit chemin, quand la vie réclame d’être fort et débrouillard ?

Influencé par la culture musicale congolaise, et par sa mère qui le pousse à s’intéresser à l’art dès l’enfance, le Belge Kobo enfile un masque, comme les super-héros, et décide de confronter son yin et son yang en musique. Drôle de vie, nombreux sont les vices. Une dualité au cœur de son écriture. Dans la musique de Kobo les morceaux se suivent sans se ressembler. Résolument moderne, il est aussi incisif sur l’agressivité des productions trap où il déploie son énergie, que pénétrant sur des ambiances plus nuageuses où il fait sonner des références et des inspirations musicales éloignées du rap actuel, telles des lignes de basse aux reflets californiens ou des samples écorchés de guitares blues. Entre confessionnal et exutoire, ses textes enchaînent les images fortes avec des flows variés et denses. Une musique de mots, plutôt qu’une musique de gimmicks, où s’illustrent des traits humoristiques et profonds qui ajoutent à sa singularité. L’écriture a pour lui une valeur thérapeutique, et lui sert de biais pour lui permettre de se confier, de sortir la tête de l’eau. Il décide de mettre ses mots sur des enregistrements, et se teste sur les productions de ses amis. Il tourne son premier clip en 2016, intitulé “What’s My Name”. Les retours positifs l’incitent à sortir un second clip quelques mois plus tard, “Présumé Sobre”, qui commence à trouver un public et des relais médiatiques (Les Inrocks, Le Point, KIF Radio…). Fin 2017, il est invité aux côtés de l’avant-garde locale (Romeo Elvis, Caballero & JeanJass, Isha…) pour briller dans le Cercle du rappeur Fianso consacré à la Belgique, avec un impressionnant freestyle de près de 3 minutes.

Derrière le masque, un artiste aux facettes et aux alter ego multiples. Une image maîtrisée qui crée une sorte de mystique autour de son personnage. Pour vaincre ses djinns, impossible de se contenter du minimum. Accompagné de producteurs de chez lui tels que Dolfa, Ozhora Miyagi, Justice Koz ou Marty & Lio, il bénéficie aussi de la vision artistique de NKF (ingénieur du son de PNL, Orelsan, Damso).