Miloš Karadaglić

Nom de naissance

Milos Karadaglic

Naissance

23 Avril 1983, Yugoslavia

Biographie

Originaire du Monténégro, où il naît dans l'ex-Yougoslavie du 23 avril 1983 à Titograd renommé depuis Podgorica, Miloš Karadaglić ou tout simplement Miloš, se fait connaître d'un large public au printemps 2011 avec l'album Mediterráneo. Guitariste depuis l'âge de huit ans et lauréat d'un concours national trois ans plus tard malgré les vicissitudes des guerres successives dans sa région natale, le prodige de la guitare classique obtient une bourse pour étudier à la Royal Academy of Music de Londres dès seize ans puis entame une carrière professionnelle qui le mène sur les plateaux de télévision et les studios de la radio. Découvert par la grande maison Deutsche Grammophon, il enregistre un album de ses pièces favorites des répertoires de Granados, Albéniz ou Tárrega, plébiscité par la presse et un large public. En 2012, Miloš Karadaglić change d'univers pour son deuxième album Latino, décliné en version augmentée sous le titre Latino Gold. L'année 2014 le voit aborder le fameux concerto de Aranjuez du compositeur espagnol Joaquín Rodrigo, avant de s'orienter vers le répertoire pop des « Fab Four » dans Blackbird: The Beatles Album (2016), avec les participations de Gregory Porter, Tori Amos, Stephen Isserlis et Anoushka Shankar. Les albums suivants Sound of Silence et The Moon & the Forest, qui suivent respectivement en 2019 et 2021, proposent des programmes variés, notamment des adaptations contemporaines de Joby Talbot et d'Howard Shore pour le second. En 2023, Miloš Karadaglić se penche sur un passage obligé des guitaristes classiques avec l'album Baroque, n° 5 des ventes de musique classique du Royaume-Uni, comprenant des pièces de Vivaldi, Bach, Haendel, Rameau, D. Scarlatti, F. Couperin et Boccherini.

Né en 1983 dans la province du Monténégro (alors dépendante de la partie serbe de l'ex-Yougoslavie), Milos Karadaglic découvre la guitare à l'âge de huit ans lorsque son père lui fait écouter les célèbres Asturias d'Enrique Albeniz, jouées par Andrès Segovia. Le garçon tombe vite amoureux de l'instrument et en joue quotidiennement.

Musicien prodige, il se produit en public à neuf ans et à onze, remporte un concours national de guitare, ainsi qu'un concours de chant. Invité régulièrement à la radio et à la télévision, le jeune Milos Karadaglis devient la mascotte des médias. À seize ans, l'attribution d'une bourse lui permet d'être admis à la prestigieuse Académie Royale de Musique de Londres où il a pour professeur Michael Lewin.

Eloigné de son environnement familial, il découvre de nouvelles oeuvres, se perfectionne et développe un style unique en écoutant Julian Bream exécuter les grandes oeuvres du répertoire de la guitare classique. Peu de temps après, il reçoit un prix des mains mêmes de son interprète favori. Avec son professeur et mentor Michael Lewin, Milos Karadaglic adapte des pièces de Granados composées pour le piano.

Après plusieurs années d'étude, le travail du guitariste est finalement récompensé par la signature avec le label Deutsche Grammophon. Accompagné d'une grande campagne de promotion, le premier album de Milos Karadaglic, Mediterráneo, paraît le 20 juin 2011. Le disque qui fait la part belle à ses compositeurs fétiches Isaac Albeniz, Enrique Granados, Francisco Tárrega ou le moins connu Carlo Domeniconi, sans oublier les fameux « Jeux interdits », fait autant l'admiration de la critique que d'un large public.

L'ambition de Milos Karadaglic est non seulement de faire apprécier des pièces de guitare classique jusqu'à présent confinées à des initiés mais aussi de révolutionner le genre. Le jeune et beau monténégrin lancé sous son seul prénom peut prétendre à cette réussite. Ainsi, c'est avec un nouveau concept qu'il revient en juin 2012 avec l'album Latino consacré aux canons du genre, de « Libertango » (Astor Piazzolla) et « Por Una Cabeza » (Carlos Gardel) à « Quizas, Quizas » et des pièces classiques d'Heitor Villa-Lobos (Prélude n° 1) ou Manuel Ponce (Scherzino mexicano).

En février 2014, c'est sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin, en charge de l'Orchestre philharmonique de Londres, que Milos aborde le célèbre Concerto d'Aranjuez de Joaquin Rodrigo. Il quitte ensuite l'univers latin pour celui de la pop et du rock des années 1960 pour célébrer l'oeuvre du groupe le plus populaire de la période sur Blackbird: The Beatles Album. L'opus paru en début d'année 2016 s'offre les participations de Gregory Porter, Tori Amos, Stephen Isserlis et Anoushka Shankar.

Photos