Sophie Hunger

Biographie

Auteur-compositeur et interprète, la Suissesse Sophie Hunger (née Welti en 1983) fait une entrée timide avec une maquette auto-produite (Sketches on Sea, 2006) avant de déployer son folk écorché sur l'intense Monday's Ghost (2009). En 2010, son nouvel opus 1983 la fait entrer dans la cour des grandes chanteuses. Deux ans plus tard sort le double et déroutant album The Danger of Light, tourné vers le jazz. Enregistré entre Bruxelles et San Francisco, Supermoon suit en avril 2015.

Emilie Jeanne-Sophie Welti Hunger naît le le 31 mars 1983 à Berne (Suisse) et passe sa jeunesse entre Londres, Bonn et sa Suisse natale selon les déplacements d'un père diplomate. C'est au sein du groupe Fisher que l'apprentie chanteuse de dix-neuf ans s'initie tout en composant ses propres chansons qui se retrouvent sur un premier essai autoproduit, Sketches on Sea (titre inspiré par Jeff Buckley), en 2006.

Sophie Hunger défend ensuite son répertoire sur scène où elle donne toute la mesure de sa personnalité, en ouvrant pour Erik Truffaz, The Young Gods ou Stephan Eicher avec qui elle crée un duo sur « Spiegebild ».

Entourée de Christian Prader et de Michael Flury, elle déploie une collection de chansons écorchées dans le magnifique Monday's Ghost (2009), produit par Marcello Giuliani. Des titres aussi intenses que « Shape », « Round and Round » ou « Drainpipes » ne peuvent que conduire Sophie Hunger du statut de « secret le mieux gardé de Suisse » à une large notoriété.

Début 2010, alors que le magazine américain Rolling Stone l'élit parmi les dix meilleurs nouveaux talents, Sophie Hunger s'apprête à publier son deuxième album baptisé 1983 (d'après sa date de naissance). Enregistré à Paris par Stéphane Briat (Phoenix, Air), 1983 est chanté en quatre langues (dont le français avec une reprise de « Le Vent nous portera » de Noir Désir) et bénéficie de beaux arrangements. Sophie Hunger est définitivement entrée dans la cour des grandes chanteuses.

Bravant les étiquettes, la Suissesse s'envole à Los Angeles enregistrer le quatrième chapitre de ses aventures avec Josh Klinghoffer (guitare), Nathaniel Walcott (piano et trompette) et Stephen Nistor (batterie), placés sous la direction du producteur Adam Samuels. Mis en boîte en cinq jours, le double album The Danger of Light, résolument tourné vers le jazz moderne, paraît en octobre 2012. Le disque frôle les cinquante meilleures ventes en France (n° 52), témoignant ainsi de la cote d'amour hexagonale envers la Suissesse. Enregistré entre Bruxelles et San Francisco, son album suivant Supermoon sort en avril 2015.