Florence K
Nom de naissance
Florence Khoriaty
Naissance
Montréal, Québec, Canada
Biographie
Chanteuse pop et jazz venue du Québec, Florence K, fille de la soprano Natalie Choquette a de qui tenir, quand bien même préfère-t’elle les rythmes latinos à l’opéra. Jeune mais prometteuse, miss K a entamé sa carrière avec un album live, Live au Lion d’Or, suivi peu de temps après d’un Bossa Blues classé aussitôt disque d’or en 2006. Départ réussi pour ce K d’école de la chanson latino-canadienne.
En France, on connaît Arthur H, fils de Jacques Higelin ou M, rejeton de Mathieu Chedid. Le Québec, lui, possède aussi sa « fille de » au prestigieux patronyme dissimulé derrière une initiale. Elle s’appelle Florence K... K comme Choquette, de son vrai nom. Fille d’une soprano et d’un guitariste compositeur, la jeune fille connaît une enfance placée sous le signe d’ Euterpe, muse de la musique.
Musique, certes, mais aussi voyage car ses parents, évoluant tous deux à l’international, sont régulièrement sollicités aux quatre coins du monde. C’est donc entre un cours de chant et deux avions que la jeune Florence Choquette passe son enfance. Une première prestation aux côtés de sa mère à l’âge de six ans, des concerts de piano à l’adolescence... comme Obélix avec la potion magique, Florence est tombée dedans lorsqu’elle était petite.
Bossa Baltic
Pianiste douée, elle se découvre écrivaine et compositrice alors qu’elle suit des études supérieures de communication. Devenue une résidente du Stash Café, elle découvre le jazz, le swing et les rythmes latinos comme la samba ou la bossa nova. Intégrant le groupe Baltic Avenue, elle se produit aux quatre coins du monde et, lorsqu’elle n’accompagne pas ses musiciens, elle se produit aux côtés sa mère dans ses récitals.
Premier live
Entre 2002 et 2003, la jeune fille joue sur scène, seule ou accompagnée, mais se constitue surtout un répertoire très inspiré de la bossa nova ;du jazz et de la pop. C’est en 2004 qu’un premier enregistrement public sort au format CD, le Live au Lion d’Or. Reconnu par la critique, salué par le public, l’album donne le ton du style de cette chanteuse et musicienne douée, nourrie de saveurs latinos mâtinées de jazz New Orleans.La Québécoise et le stéphanois
Après plusieurs tournées, elle retourne en studios pour les besoins de Bossa Blues un album qui, comme son nom l’indique, est consacré à la boss nova et au blues, sans pour autant oublier évidemment le jazz et la pop. Un disque d’or, en 2006, vient saluer la qualité de ce disque qui fait de Florence K l’une des jeunes pousses artistiques les plus prometteuses de son époque. Repérée par le français Patrick Bruel, elle assure sa première partie lors de sa tournée au Canada en 2007 avant que sa compatriote Isabelle Boulay ou le baroudeur Bernard Lavilliers ne lui proposent également de les accompagner sur scène.Sa relation avec Lavilliers connaît même un degré supplémentaire lorsque ce dernier accepte de l’aider à composer son troisième album. Forcément, l’influence de l’auteur d’ « On The Road Again » transpire sur La Historia de Lola, ainsi que ses influences caraïbes. Hommage à la fois à Duke Ellington mais aussi aux musiciens sud-américains comme Chico Buarte, le disque est de loin le plus hispanisant de l’artiste même si elle y chante aussi bien dans la langue de Shakespeare ou de Molière que de Cervantès : les trois idiomes majeurs parlées sur le continent américain.