Destroyer
Naissance
Vancouver, British Columbia, Canada
Biographie
Multi-instrumentiste et chanteur canadien, Dan Bejar a créé le projet Destroyer en 1995. Né à Vancouver le 4 octobre 1972, il autoproduit son premier album We'll Build Them a Golden Bridge qui paraît en 1996, avant de s'entourer de collaborateurs. Pour l'album City of Daughters (1997), le musicien s'octroie les services de John Collins (basse, claviers) et du batteur Scott Morgan, ce qui fait de Destroyer, à partir de cet album, un groupe à part entière. Profitant de cette collaboration bienheureuse, Bejar crée la même année le groupe The New Pornographers avec Collins. C'est avec l'album Thief (2000) que Destroyer parvient réellement à attirer l'attention des médias, qui évoquent systématiquement les paroles sibyllines et l'attrait particulier de Bejar pour le rock dandy et ses représentants, David Bowie en tête. Les albums suivants Streethawk: A Seduction (2001), This Night (2002) et Your Blues (2004), tous parus chez Merge Records, obtiennent des retombées positives dans la critique. Entre de nombreux projets parallèles (un disque avec le groupe Frog Eyes, des contribution aux disques et tournées de The New Pornographers ainsi qu'un nouveau groupe nommé Swan Lake), Dan Bejar publie Destroyer's Rubies (2006) et Trouble in Dreams (2008). En 2011, Kaputt rend hommage à l'esthétique glam/new wave des années 1980, avec la mise en avant du saxophone. Deux ans plus tard, l'EP Five Spanish Songs est enregistré en collaboration avec le chanteur de Sr. Chinarro, Antonio Luque, suivi par la dixième production de Destroyer, Poison Season ( 2015), agrémenté de cordes. Le groupe suit une voie toujours plus élaborée et aussi synthétique sur Ken (2017), Have We Met (2020) et Labyrinthis (2022), nommé au Polaris Prize. En 2025 suit le sophistiqué Dan's Boogie.
Daniel Bejar est un musicien, guitariste et chanteur canadien appartenant à la scène de Vancouver. Né en 1972, il fonde le projet Destroyer en 1995 et autoproduit son premier album We'll Build Them a Golden Bridge qui paraît l'année suivante. Pour l'album City of Daughters, sorti en 1997, Bejar s'octroie les services de John Collins (basse, claviers) et du batteur Scott Morgan, ce qui fait de Destroyer, à partir de cet album, un groupe à part entière. Profitant de cette collaboration bienheureuse, Bejar crée la même année le groupe The New Pornographers avec Collins.
C'est avec l'album Thief (2000) que Destroyer parvient réellement à attirer l'attention des médias, qui évoquent systématiquement les paroles sibyllines et l'attrait particulier de Bejar pour le rock dandy et ses représentants, David Bowie en tête. Il est vrai que le leader et chanteur de Destroyer cultive une certaine filiation. Les albums suivants de Destroyer, Streethawk: A Seduction (2001), This Night (2002) et Your Blues (2004), tous publiés chez Merge Records, obtiennent des retombées globalement positives.
Puis, entre de nombreux projets parallèles (un disque avec le groupe Frog Eyes, contribution aux disques et tournées de The New Pornographersn ainsi qu'un nouveau groupe nommé Swan Lake), Dan Bejar publie Destroyer's Rubies (2006) et Trouble in Dreams (2008), septième et huitième albums studio distillant un rock mélodique et suave aux paroles pourtant de plus en plus cryptées.
En 2011, Destroyer publie Kaputt, qui rend hommage à la pop glam et romantique des années 1980, tant le saxophone y occupe la première place. Un anachronisme osé qui remporte l'adhésion d'une presse médusée et d'un public curieux. Deux ans après paraît l'EP inédit Five Spanish Songs enregistré en collaboration avec le chanteur de Sr. Chinarro, Antonio Luque, puis l'album de The New Pornographers Brill Bruisers. En 2015, la dixième production de Destroyer, Poison Season, agrémente les cordes et le saxophone.