Jackie McLean

Nom de naissance

John Lenwood McLean

Naissance

17 Mai 1931, New York USA, ,

Biographie

Son père musicien meurt lorsqu’il a 7ans. Jackie McLean écoute les saxophonistes, particulièrement Arnett Cobb et Lester Young qui le fascinent, ainsi que Charlie Parker. Il joue du saxophone alto dès l’âge de 15 ans, obtient son premier engagement avec Sony Rollins (1948-1949), puis travaille avec Miles Davis avec qui il enregistre ses premiers disques. Son maître, le saxophoniste alto, l’envoie faire des remplacements, pensant qu'il peut faire l’affaire pour certains contrats. Il joue dans les formations de Charles Mingus en alternance avec la formation des Jazz Messengers d’Art Blakey. McLean est privé de sa carte de musicien pour usage de stupéfiants de 1957 à 1961, ce qui l’empêche pas de jouer en dehors des clubs. Il est acteur dans la pièce de théâtre de Jack Gelber « The Connection » (1959) et enregistre la musique de cette pièce avec le quintet de Freddier Redd. Au début des années 60, McLean est attentif à l’émergence de musiciens tels que John Coltrane et Ornette Coleman. En 1966, rattrapé pour l’utilisation de drogue, il effectue un séjour au pénitencier de Rickers Island. Peu de temps après être sorti de prison, Jackie McLean se convertit à l’islam (1967), se retire de la scène musicale, enseigne à l’université d’Hartford dans le Connecticut, s’occupe de toxicomanes (1968-1972). McLean prolonge ce retrait de la scène musicale par un retour aux sources et une écoute attentive des grands classiques de l’histoire du jazz : King Oliver, Louis Armstrong, Jelly Roll Morton, Duke Ellington, Count Basie… et devient durant cette période directeur du Département de jazz de l’université d’Hartford. Durant les années 80, McLean fait une incursion dans le jazz rock (« Monuments », 1980). Adepte sans conteste, de Charlie Parker, McLean pousse l’expérience be bop jusqu’au free jazz. Maîtrisant tous les styles, McLean a une prédilection pour les registres aigus qui permettent de l’identifier plus facilement.

photo : © Mephisto

Son père musicien meurt lorsqu’il a 7ans. Jackie McLean écoute les saxophonistes, particulièrement Arnett Cobb et Lester Young qui le fascinent, ainsi que Charlie Parker. Il joue du saxophone alto dès l’âge de 15 ans, obtient son premier engagement avec Sony Rollins (1948-1949), puis travaille avec Miles Davis avec qui il enregistre ses premiers disques. Son maître, le saxophoniste alto, l’envoie faire des remplacements, pensant qu'il peut faire l’affaire pour certains contrats. Il joue dans les formations de Charles Mingus en alternance avec la formation des Jazz Messengers d’Art Blakey. McLean est privé de sa carte de musicien pour usage de stupéfiants de 1957 à 1961, ce qui l’empêche pas de jouer en dehors des clubs. Il est acteur dans la pièce de théâtre de Jack Gelber « The Connection » (1959) et enregistre la musique de cette pièce avec le quintet de Freddier Redd. Au début des années 60, McLean est attentif à l’émergence de musiciens tels que John Coltrane et Ornette Coleman. En 1966, rattrapé pour l’utilisation de drogue, il effectue un séjour au pénitencier de Rickers Island. Peu de temps après être sorti de prison, Jackie McLean se convertit à l’islam (1967), se retire de la scène musicale, enseigne à l’université d’Hartford dans le Connecticut, s’occupe de toxicomanes (1968-1972). McLean prolonge ce retrait de la scène musicale par un retour aux sources et une écoute attentive des grands classiques de l’histoire du jazz : King Oliver, Louis Armstrong, Jelly Roll Morton, Duke Ellington, Count Basie… et devient durant cette période directeur du Département de jazz de l’université d’Hartford. Durant les années 80, McLean fait une incursion dans le jazz rock (« Monuments », 1980). Adepte sans conteste, de Charlie Parker, McLean pousse l’expérience be bop jusqu’au free jazz. Maîtrisant tous les styles, McLean a une prédilection pour les registres aigus qui permettent de l’identifier plus facilement.

photo : © Mephisto