Kenny Dorham

Naissance

30 Août 1924, Fairfield Texas, , United States

Biographie

Par l’intermédiaire de sa sœur aînée, Kenny Dorham découvre le boogie-woogie et le jazz de la Nouvelle-Orléans à l’époque où il prend ses premiers cours de piano. Séduit par le son de Louis Armstrong, il choisit de s’initier à la trompette et, après un solide enseignement théorique, il obtient des contrats dans des grands orchestres dès le début des années 40. Installé à New York, il passe par les formations de Dizzy Gillespie, Billy Eckstine, Lionel Hampton et Mercer Ellington avant de jouer avec Bud Powell et Sonny Stitt, et d’être engagé par Charlie Parker avec qui il se produit jusqu’au début des années 50. Après avoir contribué à l’émergence du be-bop, Kenny Dorham est désormais considéré comme l’un des trompettistes les plus importants de sa génération aux côtés de Dizzy Gillespie, Fats Navarro, Miles Davis et Clifford Brown. Il entre ensuite dans deux des formations les plus caractéristiques du courant hard bop des années 50. Avec Art Blakey, il participe aux Jazz Messengers et après la mort de Clifford Brown, il fait un passage dans le quintette de Max Roach. Entre temps, Kenny Dorham a débuté sa carrière de leader, dirigeant notamment The Jazz Prophets. Tempos rapides, ballades, rencontres avec la musique sud-américaine, Kenny Dorham est un trompettiste complet et sans aucun doute l’un des piliers les plus solides du jazz des années 40 et 50. Au travers de sa sonorité unique, par l’esprit de ses compositions et au fil de ses rencontres avec tous les plus grands leaders de l’époque, le jazz joué par Kenny Dorham est incontestablement un des reflets de ce que la musique noire américaine a créé de plus authentique entre l’ère du swing et l’avènement du free jazz. Au cours des années 60, en dehors de ses articles pour la revue Downbeat, il voyage plusieurs fois en Europe et enregistre occasionnellement, notamment avec Cedar Walton. Mais, souffrant, il ne fait plus que de rares apparitions jusqu’à son décès en 1972.

Par l’intermédiaire de sa sœur aînée, Kenny Dorham découvre le boogie-woogie et le jazz de la Nouvelle-Orléans à l’époque où il prend ses premiers cours de piano. Séduit par le son de Louis Armstrong, il choisit de s’initier à la trompette et, après un solide enseignement théorique, il obtient des contrats dans des grands orchestres dès le début des années 40. Installé à New York, il passe par les formations de Dizzy Gillespie, Billy Eckstine, Lionel Hampton et Mercer Ellington avant de jouer avec Bud Powell et Sonny Stitt, et d’être engagé par Charlie Parker avec qui il se produit jusqu’au début des années 50. Après avoir contribué à l’émergence du be-bop, Kenny Dorham est désormais considéré comme l’un des trompettistes les plus importants de sa génération aux côtés de Dizzy Gillespie, Fats Navarro, Miles Davis et Clifford Brown. Il entre ensuite dans deux des formations les plus caractéristiques du courant hard bop des années 50. Avec Art Blakey, il participe aux Jazz Messengers et après la mort de Clifford Brown, il fait un passage dans le quintette de Max Roach. Entre temps, Kenny Dorham a débuté sa carrière de leader, dirigeant notamment The Jazz Prophets. Tempos rapides, ballades, rencontres avec la musique sud-américaine, Kenny Dorham est un trompettiste complet et sans aucun doute l’un des piliers les plus solides du jazz des années 40 et 50. Au travers de sa sonorité unique, par l’esprit de ses compositions et au fil de ses rencontres avec tous les plus grands leaders de l’époque, le jazz joué par Kenny Dorham est incontestablement un des reflets de ce que la musique noire américaine a créé de plus authentique entre l’ère du swing et l’avènement du free jazz. Au cours des années 60, en dehors de ses articles pour la revue Downbeat, il voyage plusieurs fois en Europe et enregistre occasionnellement, notamment avec Cedar Walton. Mais, souffrant, il ne fait plus que de rares apparitions jusqu’à son décès en 1972.