The Four Seasons

Naissance

Newark, New Jersey, United States

Biographie

Dans les années 1960, The Four Seasons fut l'un des groupes les plus populaires avec pas moins de trente-neuf titres classés dans le Hot 100 du Billboard américain. Entre 1962 et 1964, la formation du New Jersey aligne les numéros un comme « Sherry », « Big Girls Don't Cry », « Walk Like a Man » et « Rag Doll ». Le falsetto légendaire de son chanteur Frankie Valli, les harmonies vocales et les mélodies accrocheuses signées Bob Gaudio ou Bob Crewe (le producteur) séduisent la jeunesse américaine qui voit dans le quatuor une réponse locale à l'hégémonie de The Beatles. Bien que moindre en Europe, la popularité de The Four Seasons se maintient malgré l'activité parallèle de Frankie Valli en solo dès 1965 avec le titre « The Sun Ain't Gonna Shine (Anymore) ». Après le succès de « Can't Take My Eyes Off You » en 1967 et l'album concept The Genuine Imitation Life Gazette en 1969 (premier échec), le groupe se renomme Frankie Valli & the Four Seasons et subit quelques changements pendant que son chanteur accumule les succès en solo. En 1976, le groupe décroche un dernier n°1, « December, 1963 (Oh, What A Night) ». Intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 1990, The Four Seasons enregistre un dernier album, Hope + Glory, paru en 1992, avant des reformations scéniques en 2007 et 2012. En 2014, Clint Eastwood remet le groupe à l'honneur dans la comédie musicale Jersey Boys.

En 1956, The Variatones puis The Four Lovers sont à la préhistoire de The Four Seasons qui se stabilise avec Frankie Valli (né Francis Castelluccio en 1937), Nick Massi (Nicholas Macioci, 1935), Bob Gaudio (1942) et Tommy DeVito (1936). Le groupe du New Jersey signé par Vee-Jay connaît le succès fin 1962 avec le titre « Sherry », premier numéro un d'une série comprenant également « Big Girls Don't Cry », « Walk Like a Man » (1963) et « Rag Doll » (1964).

Le falsetto légendaire de Frankie Valli, les harmonies vocales et les mélodies accrocheuses signées Bob Gaudio ou Bob Crewe (producteur et cinquième membre virtuel du groupe) séduisent la jeunesse américaine qui voit dans le quatuor une réponse locale à l'hégémonie anglaise représentée par The Beatles.

En 1965, Nick Massi est remplacé par Joe Long et Frankie Valli entame une carrière solo qu'il poursuivra parallèlement à son rôle de leader des Four Seasons, obtenant un succès avec le titre « The Sun Ain't Gonna Shine (Anymore) », repris par The Walker Brothers. C'est à la même période que le groupe sort une reprise de « Don't Think Twice It's Alright » de Bob Dylan sous le nom The Wonder Who?

Après le succès de « Can't Take My Eyes Off You » en 1967 et l'album concept The Genuine Imitation Life Gazetteen 1969, premier échec commercial, l'appellation du groupe change en Frankie Valli & the Four Seasons. Bob Gaudio remplace Bob Crewe dans le rôle de producteur, Tommy DeVito part en 1970 et le tandem Valli-Gaudio rachète le catalogue avant la signature sur le label Motown de Berry Gordy pour l'album Chameleon (1972). En 1974, Gaudio se concentre uniquement sur la production. Deux ans plus tard, The Four Seasons décroche son dernier numéro un en pleine période disco avec le titre « December, 1963 (Oh, What A Night) ».

En 1977, Frankie Valli quitte temporairement le groupe et enregistre un nouveau succès solo avec le morceau-titre de la comédie musicale Grease. The Four Seasons poursuit avec le batteur et chanteur Greg Polici jusqu'au retour du leader originel pour une tournée documentée par le double album live du Madison Square Garden.

En 1984, le simple « East Meet West » réalisé avec The Beach Boys précède l'album Streetfighter paru l'année suivante. The Four Seasons est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 1990, deux ans avant le dernier album studio Hope + Glory. Deux reformations scéniques ont lieu en 2007 et en 2012. En 2014, le réalisateur Clint Eastwood se penche sur la carrière du groupe dans la comédie musicale Jersey Boys.