Cannonball Adderley
Nom de naissance
Julian Edwin Adderley
Naissance
15 Septembre 1928, Tampa, Florida, United States of America
Biographie
Julian « Cannonball » Adderley naît à Tampa, en Floride, le 15 septembre 1928. Il apprend à jouer de la flûte, de la clarinette et du saxophone alto à Tallahassee dès 1944 et dirige quatre ans plus tard la formation de la Dillard High School à Fort Lauderdale, où il rencontre le batteur Louis Hayes qui le surnomme « Cannibal », du fait de son immense appétit. Ce n'est que quelques temps après qu'il deviendra « Cannonball ». À la tête du 36th Army Band durant son service militaire, il continue de jouer dans des formations militaires jusqu'au milieu des années 1950. Après avoir quitté Fort Lauderdale pour New York en 1955, il fréquente les clubs de jazz et rencontre le contrebassiste Oscar Pettiford au Café Bohemia. L'année suivante, l'aîné des frères Adderley décide de monter un quintette avec son cadet Nathaniel dit « Nat », cornettiste né en 1931, qui enregistre pour EmArcy. Celui qui apparaît alors comme le « nouveau Charlie Parker » grave pour Blue Note l'album à succès Somethin' Else (1958). Entre temps, il remplace dès 1957 Sonny Rollins dans le sextette de Miles Davis et participe au célèbre disque Kind of Blue de 1959 avec, entre autres, John Coltrane et Bill Evans. Il reste dans la formation du trompettiste pendant deux ans, jouant en parallèle avec George Shearing. En 1960, il recrute Sam Jones, Louis Hayes et Bobby Timmons pour un sextette porté par le succès du « This Here » signé par ce dernier. Au fil des séances défilent notamment Hank Jones, Bill Evans, Wynton Kelly et Victor Feldman, sur des thèmes originaux mélodiques portant la marque du blues et s'appuyant sur une solide section rythmique qui fait sa renommée, de Them Dirty Blues (1960) à Mercy, Mercy, Mercy! (1967), en passant par Jazz Workshop Revisited (1963), capté en public à San Francisco. En 1968, après avoir longtemps porté le flambeau du hard bop, sa musique évolue vers le jazz-funk, le big band expérimental et l'électrification, à l'instar de « Experience in E » avec Joe Zawinul (1970) ou de Soul Zodiac avec George Duke (1972). Il joue jusqu'à son dernier souffle malgré une santé déclinante. Diabétique, Julian « Cannonball » Adderley meurt d'une congestion cérébrale à l'âge de 46 ans, le 8 août 1975.
Julian Adderley naît en Floride en 1928. Il apprend à jouer de la flûte, de la clarinette et du saxophone alto et dirige la formation de son école à la Dillard High School.A Fort Lauderdale, il rencontre le batteur Louis Hayes qui le surnomme « Cannibal », du fait de son immense appétit. Ce n'est que quelques temps après qu'il deviendra « Cannonball ». Durant son service militaire, il est à la tête de l’orchestre du 36ème Army Band et il continuera de jouer dans des formations militaires jusqu'au milieu des années 1950.Il quitte Fort Lauderdale pour New York en 1955, fréquente tous les clubs de jazz et rencontre le contrebassiste Oscar Pettiford au Cafe Bohemia. L'année suivante, il décide de monter un quintet avec son frère Nat, cornettiste.En 1957, il remplace Sonny Rollins dans le sextet de Miles Davis et participe au célèbre disque Kind of Blue avec, entre autres, John Coltrane et Bill Evans. Il reste dans la formation du mythique trompettiste pendant deux ans et, en 1959, reforme, toujours avec son frère, le Cannonball Adderley quintet.En 1960, le pianiste-compositeur Bobby Timmons intègre le groupe de Julian Adderley qui connaît alors un immense succès populaire et voit passer de nombreux musiciens comme Hank Jones, Bill Evans, Wynton Kelly et Victor Feldman.La majorité des thèmes de son répertoire prouvent son attachement à la mélodie et au blues originel. Adderley s’appuie toujours sur des sections rythmiques souples et swinguantes. Au cours de la décennie, il se laissera inspirer par les courants ascendants du funk-jazz, du free-jazz et de l’électrification des instruments dans les orchestres, cotoyant le jeune Joe Zawinul notamment.En 1975, Julian « Cannonball » Adderley décède des suites d’une congestion cérébrale. Depuis, le Museum de Floride et de l’Université de Tallahasee exposent matériel et œuvres qui retracent la carrière du musicien. Plusieurs de ses albums figurent par ailleurs au « Top 40 » des disques du jazz des années 1950-1960, notamment Somethin' Else, Jazz Workshop Revisited, Quintet at the Lightouse et Mercy, Mercy, Mercy.